Michel Drucker, Nicole Croisille et moi


Chers lecteurs, 

cette semaine non plus, je n’ai rien à dire. 

Lorsque j’ai pris cette bonne résolution d’écrire un article tous les dimanches dans le but très présomptueux égayer l’ultime jour de votre semaine (si vous saviez comme je hais les dimanches), j’ai naïvement cru que l’inspiration viendrait avec. Force est de constater (c’est mon expression préférée) que ce n’est pas le cas. Je crois que je vais écrire à Michel Drucker, il tient le coup, lui.  

Connaissez-vous cette citation du Maréchal de Lattre de Tassigny : "Un optimiste, c'est homme qui plante deux glands et qui s'achète un hamac" ? Ben, voilà, c'était moi en septembre. Pourtant, croyez-moi l'optimisme c'est pas vraiment mon fonds de commerce, habituellement.

Je pourrais être bien méchante et dire qu’on a échappé à la catastrophe, Lydie Salvayre a eu le Goncourt. J’ai failli fanfaronner sur Twitter (que faire d’autre sur Twitter ?) et dire que si David Foenkinos l’avait je me scalpais. Mais une fois n’est pas coutume, j’ai réfléchi avant d’agir. J’ai pensé que je ne m’étais toujours pas remise de mon dernier passage chez le coiffeur, il y a trois semaines (je peux être une fille très futile quand il s’agit de (mes) cheveux) et que du coup, le scalp c’était peut-être pas l’idée du siècle. 

Blague à part, si vous n’avez pas le temps de lire, vous pouvez toujours aller au cinéma voir Une nouvelle amie de François Ozon, rien que pour les taches de rousseur d’Anaïs Demoustier et les fesses de Raphaël Personnaz. Je ne parle pas de Romain Duris car je n’ai rien à dire qui n’ait déjà dit. Après Xavier Dolan qui me fait pleurer sur du Céline Dion, à cause de François Ozon me voilà en larmes sur une chanson de Nicole Croisille. Je sens bien que je file un mauvais coton, mais je ne vois pas à quel endrot ça a commencé à déraper. 

Comme mardi, nous serons dimanche je reviendrai vers vous avec une copie plus présentable, promis. 

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