Reprise des programmes


Chers lecteurs,

la dernière fois, par souci de politesse, je vous souhaitais la bonne année. 
Depuis, il ne s’est passé que des catastrophes.

Exceptées les sorties du nouvel album de Carl Barât, celle du nouveau livre de François Bégaudeau et cette formidable histoire de grille-pain envoyé par Vanessa Paradis à Johnny Depp en guise de cadeau de mariage. Je n’ai malheureusement aucune certitude concernant la fiabilité de cette information, l’ayant chopée sur voici.fr (tout à fait par hasard, je vous assure)(soyez indulgents, ce début d’année fut rude). Dans la mesure où l’anecdote serait véridique, cette femme ne serait pas loin d’intégrer ma liste d’amour éternel et inconditionnel (si seulement… bref).

Sans transition, en ce week-end de Salon du livre je me sens un peu nostalgique. J’avais décidé de ne pas y aller et finalement je le regrette un peu. Du coup, je me suis replongée dans mes photos des précédentes éditions. Et ma foi, je crois que j’ai raté ma vocation : paparazzi.

Je ne me souviens plus si je vous avais parlé de ma première rencontre avec un paparazzi (si c’est le cas, faites semblant d’avoir oublié je ne vous accuserai pas d’Alzeihmer). Je me baladais donc sur l’avenue, le coeur ouvert à l’inconnu exactement comme Joe Dassin, mais avenue Montaigne. Ne me demandez pas, ce que je faisais avenue Montaigne. En fait, je crois que j’avais traîné l’Autorité Parentale jusqu’au Bar des Théâtres à la sortie de la séance de Fauteuils d’orchestre. Sur le chemin du retour vers la station de Réseau Express Régional, l’Autorité Parentale avise un mec en jean (le jean c’est pour les besoins de la narration, j’avoue ne pas me souvenir du tissu dont était fait le pantalon du type. En revanche, je peux sans trop me compromettre affirmer qu’il portait un pantalon) avec un sac besace et me glisse à l’oreille « c’est un paparazzi ». Confiance aveugle ou naïveté, appelez ça comme vous voudrez, je rétorque « attendons pour savoir qui il attend » (ou quelque chose de cet acabit, je n’avais pas peur des répétitions à l’époque, je n'avais pas encore commencé mes études de lettres).

Pour cultivez le suspense et parce qu’au départ, mon sujet c’était le Salon du livre, je vous dirai la prochaine fois qui est sorti du restaurant du trottoir d’en face et s’est fait mitraillé par un paparazzi pas très discret du fait des deux personnes à côté de lui qui faisaient semblant de rien (pour notre défense, c’est difficile de faire semblant de rien à côté d’un paparazzi, je ne suis pas Catherine Deneuve).

Salon du livre, donc. Il y a deux ans, j’étais très frustrée parce que j’avais loupé Bernard Pivot (je ne sais pas compter, souvenez-vous), mais le lendemain j’avais vu Mathias Énard donc finalement c’était bien. Cette année là, j’avais mangé des petits fours et bu du champagne assisté à l’inauguration parce que je faisais partie des professionnels stagiaires de la profession. Depuis que j’ai été éjectée bien malgré moi de cette caste de nantis (oui, j’ai la défaite amère), je ne vais plus au Salon et j’achète mes bouquins d’occasion chez Gibert Joseph, la débandade quoi !

J’avais également photographié Marc Lévy, Jack Lang, Francis Huster et François Busnel entre autres et sans aucun rapport les uns avec les autres. L’année précédente, j’avais eu Alain Mabanckou qui nous avait souri et l’Autorité Parentale (toujours dans les bons coups, comme vous pouvez le remarquer) a essayé de faire croire toute la journée que c’était son pote (manque de confiance ou suspicion, appelez ça comme vous voudrez, cette fois je ne l’ai pas crue). Cette même année, j’ai assisté à l’enregistrement de Plan B. Une émission du Mouv’, dont l’arrêt me fait toujours de la peine trois ans plus tard (je suis quelqu’un de très fidèle). Tout ça, pour que Frédéric Bonnaud puisse prendre la tête de la rédaction des Inrocks et celle de Jean-Marc Lalanne (pardon, je n’ai rien contre cet homme, mais je n’aime pas trop les chemises à fleurs qu’il arbore au Cercle).

Bref, je ne sais plus très bien pourquoi je vous raconte tout ça d’autant qu’en me relisant je constate que toutes ces informations ne sont pas d’un intérêt capital ni de première fraîcheur. Néanmoins, en ce dimanche de Salon, je me comporte comme certains auteurs (n’insistez pas, je ne balancerai pas j’espère toujours pouvoir intégrer cette caste de nantis) en publiant un texte sans intérêt et pas toujours très bien écrit, même si je suis très satisfaite de certains passages, pour publier quelque chose. Big up, Amélie ! (pardon)

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