Jean Dujardin, mon psychanalyste et moi


Chers lecteurs, 

cette semaine nous allons parler cinéma (tchi tcha comme disait Canal Plus il y a 30 ans, ça ne nous rajeunit pas). Et une fois n’est pas coutume, on va faire l’article avant d’avoir vu le film.

La French, j’attends ce film depuis des mois. Et si j’en crois le regard désespéré de ma copine E. quand elle a compris, il y a environ un mois qu’il ne sortait que le 3 décembre, je ne suis pas la seule. 

Il faut que je vous avoue (mais bon, j’ai déjà fait de nombreux aveux ridicules sur ce blog, je n’ai plus peur de rien) mon amour éternel et quasiment inconditionnel pour Jean Dujardin et Gilles Lellouche (oui, les deux. Plus on est de fous, plus on rit. Hum). N’allez pas croire que je ne fais que lire Verlaine en Pléiade toute la journée dans ma tour d’ivoire, non à côté de ça je kiffe Brice de Nice. La faute à ma schizophrénie mon signe astrologique, je suis gémeaux. La double personnalité, tout ça… 

Bref, je choisis toujours les films en fonction des acteurs et/ou du réalisateur, jamais de l’histoire. C’est un principe de vie, qui pour le moment ne m’a que rarement déçu. Il est bien évident que le choix doit être bon au départ, sinon vous risquez d’importantes déconvenues. Je voulais citer des exemples, mais bon, comme tous les goûts sont dans la nature même les plus mauvais… 

Ensuite, comme je suis une spectatrice consciencieuse, généralement je regarde quelques films de l’acteur(trice) ou du réalisateur(trice) en question, avant d’aller voir le nouveau. La connaissance de l’oeuvre, tout ça… Bon, cette fois, je n’ai pas eu le temps et puis j’ai revu Les Petits Mouchoirs (ne me jugez pas, souvenez-vous, tous les goûts sont dans la nature), il n’y a pas très longtemps, ça a fait d’une pierre deux coups.

Dans La French, il y a également Guillaume Gouix que vous avez peut-être vu dans Les Revenants, mais que vous pouvez aussi voir dans l’excellent quoique confidentiel Attila Marcel de Sylvain Chomet. Bon, c’est pas le même genre, hein. Attila Marcel, c’est pour les contemplatifs, mais c’est vraiment très chouette.

Sinon, J-10 pour Gaby Baby Doll de Sophie Letourneur. Il est grand temps qu’il sorte, je connais la bande annonce par coeur : « Je vais te prouver que je t'aime, enlève ton tee-shirt et je te fais une omelette. » Best déclaration d’amour ever ! Enfin, je préviens les éventuels candidats, soyez imaginatifs, je déteste les oeufs. Si vous êtes comme moi, un(e) spectateur(trice) consciencieux(se), vous pouvez (re)voir Les Coquillettes. A ce propos, l’autre jour, j’ai lu dans les Inrocks une interview de Benjamin Biolay par Jean-Marc Lalanne (qui fait une apparition dans Les Coquillettes, la boucle est bouclée)(bien que ce ne soit pas la meilleure chose qu’il ait faite dans sa vie, Jean-Marc. Enfin j’espère pour lui). L’interview ne parle absolument pas du film, mais on y apprend que Sophie Letourneur parle de Benjamin Biolay à son psychanalyste. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre d’aller consulter. 

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Au sujet du choix,
    Quand le réalisateur est grand,
    Quand l'histoire est belle,
    l'acteur se sublime.
    Cordialement

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  2. C'est moins joliment dit, mais : tout à fait d'accord !

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