Une
fois n’est pas coutume, voici un article qui cause cinéma (tchi tchaaa).
Hier
soir, j’ai vu Cloclo. J’ai préféré Podium. Dans un souci de justification
je vais étayer mon argumentaire mais la critique pourrait s’arrêter là, la
comparaison est suffisamment parlante.
Je
ne sais pas pourquoi je me suis entêtée. Ils avaient dit au Cercle que c’était
pas bien. Sauf Jean-Marc Lalanne, mais tout le monde sait bien que les Inrocks c’est plus
ce que c’était. L’Autorité Supérieure me pardonnera d’avoir entraîné dans ma
chute deux innocents qui n’avaient rien demandé.
Trois
bonnes raisons de ne pas aller voir Cloclo :
1/
Je ne crois que pas que Claude François allait « sur Paris ». Je vous avais prévenus, LE COMBAT DE MA VIE.
2/
Pourquoi Benoît Magimel ? Gilbert Melki avait piscine ? poney ? tarot ?
3/
On est en 2012. Il faut arrêter de faire pleuvoir quand le type est malheureux
(tout comme il faut arrêter de faire coincer l’alliance à l’annulaire du type
malheureux qui veut l’enlever). Je sais bien qu’il s’agit d’un hommage à Verlaine (« Il pleure dans mon cœur / comme il pleut sur la ville » pour les non-initiés en poésie), qui ne connaissait pas Claude François, soit dit en passant, donc dans ce cas précis ça ne se justifie pas. Il est temps de dire stop. En 2012, les pluies sont polluées et / ou
radioactives. Le type est déjà malheureux comme les pierres, faudrait pas qu’il
attrape un cancer par dessus le marché. D’autant plus, qu’on ne sait pas
trop s’il a ingurgité ses cinq fruits et légumes recommandés puisque tout ce
qu’il avale en trente-neuf ans d'existence, c’est un grain de raisin. Accompagné de moult bruitages insupportables.
Une
bonne raison d’aller voir Cloclo :
1/
En ce moment, c’est pas trop la joie. Il ne faut donc pas rater une occasion de
se marrer. La scène qui aurait du être finale et le rab de guimauve qu’on se
reprend après comme à la fin d’un repas trop copieux mais reprends donc du dessert, ma chérie (c’est pour les besoins de
la narration parce qu’en vrai je reprends toujours très volontiers du dessert).
Moment d’anthologie. On se croirait dans un mauvais Marc Lévy. Avec de la mauvaise musique. Il faut y aller en groupe pour se moquer des gens qui pleurent. J'en ai profité parce que je suis, le plus souvent, de l'autre côté de la barrière. Du côté de ceux qui se mouchent bruyamment avant que la lumière ne se rallume.
Comme
je vous le disais au début, allez plutôt (re)voir Podium. Au moins, dans ce film les dialogues étaient
percutants :
« Un
cœur qui bat, un nez qui flaire, une décision qui tombe, ça, c’est Bernard
Frédéric ! »
Je vous laisse là-dessus parce que moi, j'ai la Chanson du mal aimé dans la tête depuis hier soir. Je suis au bord de l'implosion. J'attends avec impatience le biopic sur Johnny Hallyday. Si vous voulez tout savoir, je crois qu'il est mort et qu'on nous le dissimule. Je vous en reparlerai.
"d’avoir entraîner dans ma chute" : y a rien qui te choque?
RépondreSupprimer"dans un mauvais Marc Lévy", ça se dit pas... c'est comme "monter en haut"...
Et pour ce qui est de la critique, je te trouve sévère :
J'ai aimé cette nostalgie des colonies : c'était le bon temps quand les français contrôlaient encore le canal de Suez...
Et Benoît Magimel qui fait l'accent juif, c'est épatant. Parce qu'aucun acteur est aussi bon que lui pour faire l'accent... On le verra bientôt dans "la vérité si je mens 4"?
Et ce film fait de la prévention pour les accident domestiques : t'électrocute pas sinon tu vas vois toute ta vie défiler devant tes yeux... et puis quand la mère pleure c'est qu'on vient de lui annoncer la note d'électricité, il a fait sauter les plombs de tout le quartier et ça coûte en réparation.
Finalement tous les drames qu'il a eu dans sa vie c'est un résumé de tout les "Confessions Intimes" :
Ma mère est accro aux jeux
Je suis un tyran
J'aime les jeunes filles (ah non ça c'est "Faites entrer l'accusé")
Je suis électricien amateur
J'ai un manager qui fait semblant d'être juif (bah oui fils, c'est le business, la véritéééé)
Sur ce... je bouge!
Un ami qui te veut du bien... (et qui aime pas les gens qui parlent derrière lui au cinéma...)
Corrigé ! C'est parce que j'ai visualisé la chute et donc j'ai rajouté une lettre pour qu'elle soit plus longue.
RépondreSupprimer"De tout les Confessions intimes" : y a rien qui te choque ?
Le pléonasme c'est ma figure de style préférée ... Surtout quand il concerne Marc Lévy.
Tu me trouve sévère, je te trouve injuste. Pour l'apologie des colonies, il y a Michel Sardou.
Et puis, je compte monter un club des critiques anonymes et méchants.
Il faut se méfier avec les amis qui te veulent du bien, parfois ils s'appellent Harry. (moi j'aime pas les gens qui se mouchent au cinéma quand on est malade on reste chez soi, nom d'un cul. Spéciale dédicace à mon voisin de gauche de cet après-midi)